Note de l’auteur
« Racisme » a été crée en 1968 et jouée par le théâtre de Bourgogne (Centre Dramatique National).
Guy Foissy est un dramaturge français, né le 12 juin 1932 à Dakar (Sénégal). il arrive à Paris en 1946. Il a quatorze ans quand il écrit sa première pièce en alexandrins (Nous habitons tous Charanton). En 1964, il écrit L’Arthrite. Un éditeur japonais publie « En regardant tomber les murs » dans une Anthologie du théâtre contemporain mondial, et lui ouvre ainsi une carrière internationale. Il est joué à la Comédie Française en 1971 et obtient de nombreux prix :
Prix des Nouveaux auteurs en 1969, Prix Courteline en 1978, Prix de l’humour noir en 1979…
Il écrit plus de 60 pièces, jouées au théâtre, à la radio, à la télévision et traduites en 15 langues et présentées dans plus de 30 pays.
Note d’intention
Adaptation de la pièce de Théâtre de Guy Foissy « Racisme » qui pointe avec une ironie lucide les grands problèmes et la banalité des faits quotidiens à travers les gens qui les vivent.
* Trois personnages sur une plage, en vacances, vont échanger sans soucis des phrases innocentes, de tous les jours, utilisées par tous, «citoyen lambda», persuadés d’être ouvert, non raciste, tolérant… avec une bonne conscience…
* Progressivement la conversation anodine avance et le spectateur, quel que soit son âge, son origine, sa position sociale, va découvrir que ces phrases toutes faites font partie du
« racisme ordinaire », des « prêt-à-penser » utilisés quotidiennement par tous.
* Un quatrième personnage s’entremêlera à la pièce de théâtre par un montage vidéo « Le temps des engagements» avec des textes d’auteurs (Yann Arthus-Bertrand, Claude Levi-Strauss, Khadi Hane, Alain Chouraqui, Pablo Neruda, Leonora Miano, Aimé Césaire, Amou Maalouf).
Ces textes mis en voix par les comédiens permettront ainsi d’approfondir la réflexion.
Note de Mise en Scène
Il m’a paru intéressant de traiter « Racisme » sous le prisme de l’humour, car c’est un bon moyen de dire et de faire accepter des faits de société. Le langage théâtral a le pouvoir de nous délivrer de nos propres angoisses et vicissitudes. J’ai donc essayé de traduire en images de théâtre et en images filmées, ce que les auteurs ont créé avec leurs mots.