Le 17 mai 2024 à 18h
Centre Culturel à Bagnères-de-Bigorre
L’art de la parole est née dans la Grèce antique, chez les sophistes, à partir du Ve siècle avant Jésus-Christ.
La Cie Hipotengo avec « Aux Origines de l’Olympisme : Une femme » une adaptation du Mythe de Pelops
et Hippodamia va la mettre en scène sous forme de conte
.
Il était une fois : Oeanomaos
C’est un roi qui règne en Élide (la région d’Olympie).
Oeanomaos, passionnément épris de sa propre fille Hippodamia, apprend par un oracle de Delphe que son
destin sera d’être tué par son gendre, le jour où sa fille aura trouvé un époux. Alors, il défie tous les jeunes
gens venus solliciter sa main en leur proposant une course de chars mortelle. Il décide d’accorder
uniquement la main de sa fille à celui qui arrivera à le battre dans une course de chars.
En effet, toujours vainqueur grâce à un attelage offert par le dieu Arès, le terrible dieu de la guerre,
Oenomaos coupe la tête de chaque prétendant et la cloue sur sa porte pour décourager les suivants.
Pélops se présente, après les douze concurrents malheureux, C’est un prince plein de fougue dans la conduite
des chars, il attire le regard admiratif de la belle Hippodamia , la « Dompteuse de chevaux » la fille du Roi
Oeanomaos.
Hippodamia s’éprend aussitôt de Pélops.
C’est ainsi qu’en 776 avant J.-C , pour commémorer la victoire remportée à la course de char par Pélops sur
Oenomaos que la tradition des Jeux Olympiques a commencé et aura lieu tous les quatre ans.
Dans ce conte, il nous a semblé intéressant de mettre en avant la particularité d’Hippodamia, la dompteuse de
chevaux, qui créa les “Héraia” les jeux olympiques pour les femmes, l’équivalent des Jeux Olympiques
pour les hommes, en l’honneur de la déesse Héra (la protectrice des femmes , la déesse du mariage, la
gardienne de la fécondité du couple et des femmes en couches).
Hippodamia réussit à faire concourir les femmes, ce qui était assez surprenant dans la société de la Grèce
antique, le statut des femmes étant exclusivement celui de mère et d’épouse !
Aujourd’hui on qualifierait Hippodamia de féministe !