Soupirs d’Orient
Lecture érotique théâtralisée
Durée : 45 minutes
Adaptation de textes orientaux du 7ème au 17ème siècle de :
« Ala-la-Dîne, Ahmed al-Tifachi, Abd al-Rhimal-Howrâhi, Les Mille et une Nuit, Cheikh Naftazaoui»
Mise en Scène : Natalia Beigbeder
Comédiennes : Elsa Beigbeder, Nathlalie Lhoste-Clos
La sexualité a toujours été présente dans les divers moyens d’expression, qu’il s’agisse de l’art ou de la littérature dans tous les pays. La libération sexuelle s’est faite dans le dernier quart du XXème siècle en Occident, elle apparaît comme un mouvement à la fois politique et culturel.
En ce début du 3ème millénaire, il semble que la sexualité soit partout présente, on l’aborde facilement, on la montre à l’écran, mais on l’explique rarement. Une éducation vraie permettrait de comprendre la nature des rapports intimes et d’apprendre la nécessaire relation de respect, d’égalité, avec le ou la partenaire.
La littérature érotique fait partie intégrante des cultures du Monde, la présenter à travers des lectures théâtralisées où les images ne sont suggérées que par les mots, et une manière de traiter le sujet sexuel sous une autre forme que celle offerte par nos nombreux écrans.
« Soupir d’Orient », est le premier volet
D’une série de lectures érotiques théâtralisées du monde, le deuxième volet « Soupirs de Chine » est en cours de préparation, le Japon, l’Europe verront le jour ultérieurement. Dans ces lectures, il est question, d’émotions, de jouissance, de littérature surtout, sous forme de poèmes, de récits, de contes. Des textes qui invitent à une promenade sensuelle, voire voluptueuse où le jeu des corps et des sentiments est art, sagesse.
Dans ce premier volet, sous une lumière tamisée derrière un voile/écran, les deux comédiennes dévoileront, suggéreront, souffleront aux spectateurs des histoires en attisant leur imagination avec un dosage subtil de choses mises à nues, conduisant à l’effleurement des corps, qui intriguent, attirent, séduisent et subliment l’extase. Une tension constante entre le texte, la voix et le jeu des comédiennes, mettra en relief, cette littérature du 7ème au 17ème siècle. Tous ces lettrés élèvent l’érotisme au rang de discipline de l’esprit et surtout ne font aucune distinction entre leur vie spirituelle, leur vie sentimentale et érotique.